- poinçonnage
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poinçonnage [ pwɛ̃sɔnaʒ ] n. m.• 1807; poinchenage 1402; de poinçonner1 ♦ Action de poinçonner (1o). Poinçonnage d'une marchandise; de l'argent.2 ♦ Opération par laquelle on perfore un dessin de broderie sur carton; par laquelle on forme une suite de petits trous dans les papiers à détacher (timbres, mandats, etc.). — Découpage de tôles à la poinçonneuse.3 ♦ Action de poinçonner un billet. « La préposée au poinçonnage, dont j'interrompis la lecture, toisa mes bagages d'un air accablé » (Blondin). — On dit aussi POINÇONNEMENT , 1842 .
● poinçonnage ou poinçonnement nom masculin Action de poinçonner ; fait d'être poinçonné.poinçonnagen. m. Action de poinçonner; son résultat.⇒POINÇONNAGE, subst. masc.Action de poinçonner; résultat de cette action.A. —1. [Corresp. à poinçonner A] Poinçonnage d'un ticket d'autobus. Le poinçonnage a l'inconvénient de fatiguer la matière et de créer autour du trou une zone qui a dépassé la limite d'élasticité (CRONEAU, Constr. nav. guerre, t.1, 1892, p.71). Le poinçon [de la poinçonneuse] doit avoir très peu de jeu dans sa matrice; sinon au moment du poinçonnage, la pièce fléchit sur les bords de la matrice au lieu de se cisailler franchement (GORGEU, Machines-outils, 1928, p.270).2. Spécialementa) BROD. ,,Opération consistant à perforer un dessin de broderie sur carton`` (ROB.).b) CHARPENT. ,,Opération d'atelier consistant à faire dans une pièce de charpente, des trous circulaires à l'aide d'une poinçonneuse`` (Constr. métall. 1975).— P. méton. ,,Aire d'atelier où sont effectuées les opérations du même nom`` (Constr. métall. 1975).c) PHILAT., POSTES ET TÉLÉCOMM. Opération consistant à former une suite de petits trous dans les papiers à détacher (timbres, mandats, etc.) (d'apr. ROB.).B. —[Corresp. à poinçonner B] Poinçonnage d'une marchandise; poinçonnage de l'argent. Les municipalités ont édicté, en France, aux compagnies gazières des stipulations pour éviter les contestations des abonnés sur le montant de leur consommation. Elles ont installé des services de poinçonnage pour lequel elles perçoivent des taxes (QUÉRET, Industr. gaz, 1923, p.232). Taxe de visite et de poinçonnage des viandes: les communes peuvent instituer une taxe pour les viandes dont elles assurent le contrôle sanitaire par un service institué par la municipalité (FONTENEAU, Cons. munic., 1965, p.78).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist.1. 1402 poinchenage «action d'orner de dessins au moyen d'un poinçon (des cuirs)» (Tut. et curat. des enfants d'Ollivier Confesse, A. Tournai ds GDF. Compl.); 1455 poinchonnage des cuirs (Exec. test. de Colart Haudit, taneur, Arch. Tournai ds GDF.), attest. isolées; 2. 1809 «action de marquer d'un poinçon après contrôle» (Let. du Ministre de la marine ds Annales maritimes et coloniales, t.1, p.46 ds QUEM. DDL t.12). Dér. de poinçonner; suff. -age.poinçonnage [pwɛ̃sɔnaʒ] ou poinçonnement [pwɛ̃sɔnmɑ̃] n. m.ÉTYM. 1809 (poinchenage « action d'orner de dessins avec un poinçon », 1402); — 1842 « action d'exciter », (1596); de poinçonner.❖1 Action de poinçonner, de marquer d'un poinçon. || Le poinçonnage d'une marchandise. || Le poinçonnage de l'argent.2 Techn. Opération par laquelle on perfore un dessin de broderie sur carton; par laquelle on forme une suite de petits trous dans les papiers à détacher (timbres, mandats, etc.). — Opération d'usinage, découpage de tôles à la poinçonneuse.3 Action de poinçonner (un billet).4 Techn. Aplatissement (d'un revêtement de sol textile) sous l'effet d'une charge.
Encyclopédie Universelle. 2012.
